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Témoignage sur le Souffle-Voix

souffle voix benjamin grenard

Les ressources du Corps par l’hypnose et la voix chantée

ou l’alchimie par le Non-Agir

Benjamin Grenard pratique l'hypnose de l'einotherapie

Hypnose mêlée à un travail profond sur le souffle et la voix, l’eïnophonie est une pratique à part autant que rare. A l’opposé du « faire » et de la manipulation de l’hypnose ericksonienne, elle affirme le primat du corps et laisse celui-ci libérer par lui-même ce qui entrave la Personne. Le souffle et la voix augmentent le lâcher-prise et prennent eux-mêmes une autre dimension. Les vibrations sonores permettent une dissolution des tensions et restaurent l’harmonie. Le patient reste toujours libre et conscient, en réalité plus proche des états de pleine conscience et de l’esprit du Zen que de ce qu’on entend habituellement par le mot hypnose. Une pratique que Benjamin Grenard propose à Lyon et Ancy (Monts du lyonnais), et qui a également fait ses preuves en ligne.

 

Ne pas intervenir et laisser faire le corps. Si devant tout blocage, il suffisait de ne « rien faire » et d’attendre qu’un mouvement se recrée par lui-même, la vie serait certainement plus simple. La proposition aura de quoi étonner – voire irriter – ceux d’entre nous qui subissent leurs problématiques depuis des années. C’est pourtant ce que propose l’eïnophonie.

Car, bien souvent, nous ne cessons d’intervenir ou, à défaut, faisons intervenir un tiers – le thérapeute – pour tenter de dépasser le problème. Généralement, en agissant de la sorte, nous dérivons la direction d’un processus qui se passe à l’intérieur de nous. Au pire, à vouloir aller dans une direction, on se retrouve exactement à l’opposé, pour paraphraser un proverbe chinois.

 

Une hypnose du corps dans le prolongement de l’eïnothérapie

Hypnose à Lyn ou en ligne

Ne rien faire et permettre que les choses se fassent par elles-mêmes est, en fait, compter sur les ressources du corps en interaction avec son environnement. Initiée par l’hypnose de François Roustang, cette approche a été développée avec sa propre coloration par Bernard Sensfelder avec l’eïnothérapie, une « thérapie de l’être et par l’être ». Les suggestions sont réduites à l’essentiel. Elles se contentent souvent de ramener au corps et de faciliter l’accès du pratiquant au Non-Faire. Il s’agit d’attendre que « la pièce installe confortablement la personne dans les tensions » qui émergent. Dès lors, le corps fait ce qu’il à faire avec ces tensions.

En somme, l’accompagnant propose, le corps dispose…

L’eïnophonie, initiée par Benjamin Grenard et Bernard Sensfelder, part de ces principes fondateurs de l’eïnothérapie pour l’enrichir de l’expérience tirée d’une autre pratique : le Souffle-Voix.

 

« Enlever jusqu’à soi » par l’hypnose, « structurer » par le souffle et la voix

Une séance d’eïnophonie commence souvent par un temps d’hypnose pure, sans voix. Assimilable à à ce qui se fait en eïnothérapie habituelle, il s’agit d’enlever ce qui fait tension ou de laisser se relancer un mouvement. Ce temps permet de plonger d’emblée la personne dans du Non-Agir autant que de laisser la possibilité de travailler sur telle ou telle problématique.

C’est dans un second temps, avec la mise en place du Souffle-Voix dans la coulée de l’état hypnotique, qu’une séance d’eïnophonie affirme sa spécificité.

L’usage de la voix comporte une multitude d’intérêts : les vibrations favorisent le nettoyage des tensions, les émotions se remettent à circuler, la respiration se structure et s’apaise, l’ensemble du corps se met à vibrer dans des zones parfois très profondes, les séances peuvent induire des changements respiratoires, posturaux, vocaux dans la vie quotidienne… Une véritable ostéopathie de l’intérieur agit dans le corps et tout l’être, sous-tendue par une harmonie. Les vibrations ramènent de l’harmonie et à de la matière de façon beaucoup plus puissante et saisissante que l’hypnose seule.


Expérimenter le Non-Agir à travers la voix pour épuiser les névroses dans le quotidien

Mais le Souffle-Voix reste une approche vocale tout à fait spécifique et propose d’aller au-delà :

C’est aussi une discipline du Non-Faire, dans l’esprit du livre du Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc de Herrigel. Changeons la notion d’« arc » en « respiration », la flèche devient la voix, la cible devient la note. Le livre décrit exactement la pratique du Souffle-Voix. On comprend dès lors pourquoi l’alchimie se fait si bien entre cette forme d’hypnose et cette pratique vocale à part. La combinaison des deux pratiques est en réalité anecdotique ; le fil directeur, c’est le Non-Agir.

Or, chanter est précisément un acte relativement complexe dans lequel la volonté et le « faire » reprennent souvent le dessus. En permettant le lâcher-prise facilité par l’hypnose, l’eïnophonie permet au corps de toucher ce qu’est une action dans le Non-Agir. Le corps saura s’en souvenir. Et, de fait, le Souffle-Voix est particulièrement efficace pour épuiser les névroses de la vie quotidienne.

Autre spécificité : avec le Souffle-Voix, le corps trouve sa propre structure. D’abord, le pratiquant est conduit vers son Centre ou Hara. Une fois celui-ci installé, la transe et la répétition par la voix chantée vont permettre au corps de s’ériger par lui-même dans sa verticalité avec élan et puissance.


Trouver ses propres fondations, sa structure interne, son harmonie….

Première conséquence, la voix se métamorphose radicalement et acquiert une étonnante profondeur. Mais cela permet aussi à l’être de s’incarner dans la matière et à l’énergie de trouver un contenant et une direction. Les temps d’architecture sont fondamentaux dans un accompagnement. Ils donnent une nouvelle assise et une structure interne au pratiquant. Il est ainsi mieux armé et ce, d’autant plus, que le corps a trouvé par lui-même ses propres fondations, sa verticalité et son expression. En d’autres termes, son harmonie

La plupart des personnes qui viennent à cette pratique ne sont pas adeptes du chant, mais cherchent plutôt un accompagnement vers un mieux-être. En un sens, cela leur permet de lâcher prise plus facilement, car l’acte vocal ne fait pas partie des domaines qu’ils maîtrisent. Mais chacun peut y trouver son compte. Le Souffle-Voix (aussi appelé Pneumaphonie) est réputé pour sa technique respiratoire et vocale exacte, propre à parfaire chacun à son niveau.

L’eïnothérapie l’aide dans le fait de laisser le corps chanter et élargit aussi considérablement le champ de son action thérapeutique. La puissance du travail par la voix se met alors au service de tout ce qu’il est possible de régler par l’hypnose de l’eïnothérapie. L’approche est généralement puissante en groupe et d’une grande efficacité en individuel… et même en ligne…

Alors, la panacée ? Certainement pas… Ni aucun accompagnant, ni aucune méthode, ne peut se prétendre universel. D’autant que, dans nombre d’accompagnements, les ressorts du lâcher-prise sont parfois fort mystérieux, jusqu’à échapper – et c’est tant mieux – à l’accompagnant lui-même. Mais l’eïnophonie a certainement le mérite, par le souffle et la voix, d’inviter à plonger dans l’expérience du Non-Agir de manière vivante et vibratoire.